Georges Larivière, un professeur retraité et ancien directeur de l’ÉKSAP, a récemment été rencontré par Jean-François Chabot du journal La Presse afin de commenté la Série du siècle et l’évolution du hockey.
Quelques-unes des citations de Monsieur Larivière :
« Au final, le système européen ou celui des Russes a eu plus d’influence sur le nôtre que l’inverse. J’ai l’impression que les Russes ont gagné. »
« Il y avait une sous-évaluation, une estimation faible des capacités de l’équipe russe, se souvient le professeur Georges Larivière. Je ne dirais pas que ça allait jusqu’à l’arrogance, mais on était les meilleurs et les autres (les Russes) formaient une équipe amateur. »
« Le jeu nord-américain est très physique. La mentalité veut que lorsqu’on traverse la ligne rouge, et on le voit encore aujourd’hui, quand on ne sait pas quoi faire, au lieu de se regrouper, on lance la rondelle au fond de la zone adverse. On court après, on frappe le porteur et on espère qu’il va commettre une gaffe qui va nous donner une chance de marquer. »
« Les Russes étaient plus collectifs. Ils travaillaient différemment et tentaient de créer des surnombres dans des espaces restreints. Et, en plus, ils se préparaient ensemble depuis des mois. »
« On a commencé à se dire qu’au Canada, on était forts, on avait des équipes professionnelles. Mais on pouvait aussi regarder ailleurs pour s’améliorer. Ç’a été une prise de conscience surtout après n’avoir gagné qu’un seul des quatre matchs en sol canadien. »
« Cette confrontation de 1972 était venue valider certaines des préoccupations que l’on avait et qui étaient souvent mal reçues. Je le dis sans amertume, mais j’ai été qualifié de théoricien du hockey et parfois de pelleteux de nuages (rires). Au début, ça m’agaçait. Mais j’ai ensuite pris ça comme un compliment. »
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Pour en savoir un peu plus sur Monsieur Larivière, «un avant-gardiste du hockey», lire l’article de RDS ici.