L’Institut de recherches cliniques de Montréal (IRCM) est fier d’annoncer l’arrivée de Jane Yardley, professeure agrégée à l’École de kinésiologie et des sciences de l’activité physique de la Faculté de médecine de l’Université de Montréal, dont la recherche de pointe s’attache à comprendre les effets de l’activité physique sur le diabète de type 1, mais aussi les différences liées au genre en lien avec cette maladie.
Au cœur des travaux de Jane Yardley
On sait que l’exercice physique permet aux personnes vivant avec le diabète de type 1 de jouir d’une meilleure santé, mais il complique généralement la gestion du taux de sucre et entraîne un risque accru d’hypoglycémie, ce qui constitue un obstacle à la pratique de l’activité physique chez ces patients. Jane Yardley cherche un moyen sûr et efficace de permettre aux diabétiques de bouger selon leurs désirs. Elle étudie aussi l’influence du cycle menstruel ou de la ménopause sur la capacité de faire de l’activité physique et sur la glycémie.
«Nous sommes ravis d’accueillir Jane Yardley parmi nous. Son expertise viendra se greffer à celle des autres chercheurs et cliniciens qui travaillent à améliorer la santé et le quotidien des personnes atteintes de diabète», a déclaré Jean-François Côté, président et directeur scientifique de l’IRCM.
«Tant l’équipement que les ressources vives de la clinique de diabète de type 1 constitueront une véritable mine d’or pour les recherches de Jane Yardley», a renchéri le Dr Rémi Rabasa-Lhoret, directeur de cette clinique de l’IRCM, avant d’ajouter: «Entre la richesse de notre clinique et la multiplicité de nos recherches sur le diabète, avec l’arrivée récente de Yasaman Aghazadeh et maintenant de la Jane Yardley, l’IRCM consolide sa capacité d’offrir une prise en charge complète des personnes qui vivent avec le diabète de type 1 et de parvenir à une compréhension de pointe de la maladie.»
En 2019, plus de 675 000 personnes âgées d’un an et plus vivaient avec le diabète au Québec, soit 8,1 % de la population. Environ 10 % des personnes qui souffrent de cette maladie ont un diabète de type 1.
Source : UdeMNouvelles du 8 septembre